BLACK and BLANC
Christophe Airaud
Photographie
La série "Suerte" sera presentée au festival Phot'Aubrac
Pour l'acquisition d'un tirage numéroté et signé
Contact : airaud12@gmail.com
T:0611141736
Représenté à Paris par : http://www.galerierastoll.com/

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Articles / Presse
Fresque de 6 artistes muralistes : Juan Felipe Cespedes Lopez, Giovanni Acevedo, Soma Diffusa, Pesk, Billy Gee et Freddish

Journal le Monde - photographie C. Airaud parution du 3/06/18
CULTUREBOX - photographies C. Airaud parution le 27/04/2018
CULTUREBOX - photographie C. Airaud parution le 27/04/2018
CULTUREBOX - photographie C. Airaud parution le 29/01/2018
Revue Corridor Eléphant
Sommaire de l'exposition de la série "Disparitions" - numéro de Janv. / Fév. 2018


CULTUREBOX - photographie C. Airaud parution le 18/12/2017
"Carnets de voyages : le quotidien avant tout"
Par Aline Secondé (historienne de l'art).
Depuis les débuts de l’avant-garde et surtout depuis Fernand Léger, le quotidien est devenu un prisme au travers duquel les artistes ont réhabilité la beauté des petits riens, de ce que nous voyons tous les jours et auxquels nous ne prêtons plus attention.
L’avènement de l’abstraction et de la street photographie ont révélé des trésors de détails, de scènes et de visages « attrapés » à la sauvette. Le travail de Christophe Airaud participe à la redécouverte du quotidien et ce par des focus sur des objets, des ombres, des reflets qui inscrive la réalité dans une autre dimension. Il utilise le smartphone, un appareil numérique, outils de la modernité, de la prise de vue, facile et immédiate. Pourtant derrière ces clichés il existe une précision organique, une matière révélée qui tranchent avec la vitesse, le bruit de la ville.
C’est un carnet de voyages dans le quotidien, un témoignage vibrant de que notre imaginaire peut reconstituer.
Le cas de la corrida
En correspondance, le sable, la danse de ce mannequin, dans l’arène. On sent le bruit, les cris, le silence de ce spectacle sans jugement ni parti pris ? C’est seulement, des scènes qui s’enchaînent avec vitesse, frénésie et fièvre à la manière des petits carnets qu’on tourne et qui forme une scène de cinéma. Car il y a bien dans cette série tout comme le bruit de la ville, un caractère cinématographique, tant la prise de vue est dynamique et mouvementée. C’est encore une fois, l’humain, son empreinte sur le sol, la pierre qui gagne son combat sur l’immobilité et l’apparent silence, le bruit des machines.
Témoigner de son intimité
Avec distance, le photographe, donne à voir de ses expériences du quotidien. On le suit jour après jour, dans ses balades, ses voyages, témoins de ce qu’il veut nous montrer, sans voyeurisme. C’est bien là, son talent que de ne pas se vautrer dans les effets de style, dans une démonstration à tout prix de sa vie privée. C’est un carnet, littéraire, puisque chaque photo donne à imaginer, à écrire une histoire, la nôtre, celle qui ne lui appartient plus. Il joue en combinaison et en correspondance, une partition visuelle qui dépasse bien des clichés et offre un simple regard, curieux et humble sur notre vie.

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